© Julien Chabot.
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7.7.09 : Pays fantôme
Que faire lorsque l’on vit soit-disant dans une république et qu’on découvre que c’est en fait une dictature ?
Comment se sent un Iranien aujourd’hui ? Du moins 85 % des Iraniens, si l’on en croit les journalistes de tous bords et même quelques autorités spirituelles locales qui dénoncent une fraude massive.
Ahmadinejad a officiellement été élu avec 65 % des voix, en réalité il n’en aurait reçu que 13,5 %, des milices se sont emparées des bureaux de comptabilisation des votes et ont imposé leurs chiffres (ridiculement grossiers avec dans certaines régions 140 % de participation !).
Manifestations, affrontements.
Puis le mouvement qui se tasse à force de violence répressive, de disparition d’opposants. La peur qui prend le dessus. Les plus hautes autorités qui confirment l’élection du président sortant et nient la fraude.
C’est fini, semble-t-il.
Alors quand son vote a disparu, qu’on le sait mais que même la contestation et l’indignation internationale ne servent à rien, que faire ?
Partir.
Oublier.
Autre chose ?
Celui qui a gagné, c’est Moussavi, avec en réalité 49 % des voix. Il est aujourd’hui en résidence surveillée.
La couleur de son parti c’est le vert. Ici, c’est la couleur de l’espoir. Peut-être est-ce l’alternative au drame, continuer d’espérer, comme toujours.
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